Agathe Sarfati, “Accountability for Crimes against Peacekeepers”, IPI, 22 mars 2023.

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Agathe Sarfati, “Accountability for Crimes against Peacekeepers”, IPI, 22 mars 2023.

  • Agathe Sarfati, “Accountability for Crimes against Peacekeepers”IPI, 22 mars 2023. Dans cet article de l’International Peace Institute (IPI), Agathe Sarfati s’intéresse à la responsabilité et l’avancement de la justice pour les crimes commis contre les soldats de la paix. Elle commence par rappeler que depuis la mise en place des opérations de paix (OP) en 1948 plus de 1 000 personnes travaillant pour l’ONU ont été tuées par des actes de malveillance alors qu’elles participaient à une OP. L’autrice se consacre ici aux trois missions francophones, MINUSCA en République centrafricaine (RCA), MINUSMA au Mali et MONUSCO en République démocratique du Congo (RDC) puisque c’est là que se concentrent depuis 2013 les crimes commis contre les casques bleus. Pour faire face à cela, l’ONU et ses États membres ont fait des efforts croissants notamment en incluant la question de la responsabilité envers les soldats de la paix comme une des priorités de l’initiative Action pour le maintien de la paix plus (A4P+) ou en adoptant des procédures opérationnelles standard (POS) sur la prévention, l’enquête et la poursuite des crimes graves contre les soldats de la paix avec un groupe de travail dédié. Les efforts ont également été faits au niveau des missions de maintien de la paix avec des groupes de travails internes et une coopération avec les États hôtes afin d’assurer que justice soit rendue en cas de crimes commis contre les soldats de la paix. Ces efforts ont permis des avancées importantes puisque le nombre de poursuites et de condamnations continue d’augmenter. Cependant, Agathe Sarfati souligne que de nombreux défis subsistent. Au niveau stratégique d’abord, il n’y a pas de définition cohérente des « crimes contre les soldats de la paix » et cela rend difficile les poursuites. De plus la remise en question de la présence même de la mission dans l’État hôte complique les processus judiciaires. Ensuite au niveau opérationnel, les États hôtes n’ont pas forcément les capacités suffisantes pour traiter de ce genre d’affaires, que ce soit au niveau de la police, du système judiciaire ou correctionnel. Enfin, au niveau institutionnel, l’autrice remarque que l’absence de points focaux à temps pleins sur cette question ainsi que les difficultés de coopération entre les pays d’accueil et la mission ne favorisent pas les progrès sur ce sujet. Agathe Sarfati termine son article en énonçant des recommandations à destination du Secrétariat de l’ONU, des missions de paix, du Conseil de sécurité et des États membres.

Sharland Lisa, Dahir Ilhan, “Addressing Threats to UN Peacekeepers: The Potential of the Air Domain”, Stimson Center, 24 février 2023.

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Sharland Lisa, Dahir Ilhan, “Addressing Threats to UN Peacekeepers: The Potential of the Air Domain”, Stimson Center, 24 février 2023.

  • Sharland Lisa, Dahir Ilhan, “Addressing Threats to UN Peacekeepers: The Potential of the Air Domain”, Stimson Center, 24 février 2023. Dans un articledu Stimson Center,  Lisa Sharland et Ilhan Dahir analysent l’importance des capacités aériennes dans les opérations de paix onusiennes et plus particulièrement pour améliorer la sécurité du personnel onusien. Déployer sur le terrain des drones, des avions ou encore des hélicoptères utilitaires et de combat peut aider la mission à réaliser ses objectifs.  Les avantages d’avoir une composante aérienne dans une opération de paix sont nombreux. Premièrement, lors de déplacements aériens, les soldats ont moins de chance de se faire toucher par des engins explosifs, responsables de nombreux morts au Mali. Plus de déplacements en avion pourrait donc réduire ce risque et rendre les pays plus désireux d’envoyer leurs troupes dans des missions de l’ONU. Dans un deuxième temps, l’utilisation d’avions et d’hélicoptères permettrait d’atteindre des territoires moins accessibles faute d’un manque d’infrastructures routières praticables (comme en RDC) ou encore à cause d’inondations en saison des pluies (le Sud-Soudan doit souvent faire face à des routes impraticables). De plus, passer par les airs permettrait de diminuer le temps pris par les convois terrestres pour le transport de matériel et de personnel. Des missions de surveillance et de renseignement sur la situation sur le terrain peuvent aussi être effectuées, notamment via des drones. Ceux-ci peuvent contribuer à la sécurité des patrouilles sur le terrain en surveillant le territoire avant que le convoi terrestre n’y passe. Un dernier avantage mis en avant dans l’article est le fait que lorsque des membres de la mission de l’ONU sont blessés, ils peuvent être évacués par les airs afin d’être sauvés. Pour toutes ces raisons, la composante aérienne des missions permet donc de contribuer aux mandats que l’ONU s’est fixée sur le terrain.  Malgré l’importance de cette composante aérienne pour les mandats des missions, son utilisation concrète fait souvent face à de nombreux défis sur le terrain. Les missions n’ont au départ que peu de capacités aériennes. Actuellement, face au retrait des hélicoptères ukrainiens des opérations de paix, la situation s’est empirée. De plus, les gouvernements des pays hôtes des missions imposent souvent des restrictions de vol, notamment la nuit. Enfin, les technologies aériennes ne sont plus le seul apanage des Etats ou des missions onusiennes. De nombreux groupes armées se servent de drones pour leur propre mission de surveillance ou même pour commettre des attaques. L’avantage aérien dont pouvait se targuer les missions onusiennes est en train de disparaitre. Pour les auteurs, l’inclusion de davantage de capacités aériennes doit faire partie d’une stratégie globale en coopération avec les communautés locales sans perdre de vue la réalité du terrain afin que les missions puissent au mieux répondre à leurs mandats et protéger les civils ainsi que le personnel onusien.

Daniel Forti, “UN Peacekeeping and CPAS: An Experiment in Performance Assessment and Mission Planning”. IPI, 25 octobre 2022.

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Daniel Forti, “UN Peacekeeping and CPAS: An Experiment in Performance Assessment and Mission Planning”. IPI, 25 octobre 2022.

  • Daniel Forti, “UN Peacekeeping and CPAS: An Experiment in Performance Assessment and Mission Planning”. IPI, 25 octobre 2022. Dans ce rapport, Daniel Forti évalue l’efficacité du Comprehensive Planning and Performance Assessment System (CPAS) ou « système global de planification et d’évaluation des performances » en français. Depuis 2018, la Division des politiques, de l’évaluation et de la formation (DPET) faisant parti du Département des opérations de paix de l’ONU (DPO) déploie le CPAS dans toutes les opérations de paix des Nations unies. Le CPAS permet d’établir une grille d’analyse afin d’évaluer l’impact et l’efficacité des opérations de paix. Bien que le DPET ait développé une méthode standard pour le CPAS, les missions l’ont adapté à leurs propres contextes et besoins. Le CPAS a un impact particulièrement notable dans trois domaines :

    • la collecte et l’analyse des données,
    • l’évaluation de l’impact
    • et la planification des missions. Concernant la collecte de données, le CPAS a aidé les missions à recueillir plus régulièrement des données quantitatives et qualitatives sur leurs performances et leur impact, à centraliser ces données et à les visualiser facilement. Mais malgré l’amélioration de la collecte et de l’analyse des données, la qualité de ces données pourrait encore être améliorée. 

      Concernant l’évaluation de l’impact des missions, le CPAS reste le meilleur outil d’analyse grâce à une meilleure méthodologie et de meilleurs outils. Cependant, les évaluations d’impact du CPAS prennent beaucoup de temps, et ne sont pas toujours clairement intégrées dans les rapports externes.

      Enfin, concernant la planification des missions, le CPAS fait face à des critiques de la part des missions elles-mêmes et du siège des Nations unies sur son rôle dans l’organisation stratégique des missions. Malgré un potentiel intéressant, le CPAS a pour le moment eu très peu d’impact sur la façon dont les missions ajustent leurs priorités ou préparent leurs missions futures. En effet, plusieurs aspects ont impacté la mise en œuvre du CPAS dont notamment, l’appropriation de celui-ci par les dirigeants à l’échelle des missions ou encore l’alignement du CPAS avec d’autres outils de planification du maintien de la paix.

      Forti termine l’article en formulant des  recommandations à différents niveaux pour améliorer l’utilisation du CPAS :

      • à l’échelle du siège de l’ONU, il faudrait mettre en place des fiches d’information sur le site des missions et inclure des exercices sur le CPAS dans les formations des dirigeants senior.
      • au niveau des opérations de paix, des notes et des informations spécifiques au CPAS devraient être mises à disposition du personnel afin d’expliquer comment le CPAS fonctionne concrètement.
      • Enfin, les États membres devraient apporter un soutien politique au CPAS et augmenter le financement des missions.

Daria Pouchkine, Markus B. Siewert and Stefan Wolff, « Mission (im)possible? UN military peacekeeping operations in civil wars « , European Journal of International Relations, septembre 2021.

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Daria Pouchkine, Markus B. Siewert and Stefan Wolff, « Mission (im)possible? UN military peacekeeping operations in civil wars « , European Journal of International Relations, septembre 2021.

  • Daria Pouchkine, Markus B. Siewert and Stefan Wolff, « Mission (im)possible? UN military peacekeeping operations in civil wars « European Journal of International Relations, septembre 2021. Daria Pouchkine, Markus B. Siewert et Stefan Wolff  se demandent dans quelles conditions les opérations de paix (OP) militaires de l’ONU déployées dans des contextes de guerre civile peuvent-elles être synonymes de réussite. Après avoir développé leur méthode de calcul pour déterminer les facteurs indiquant la réussite ou l’échec d’une OP, ils en viennent à identifier 19 cas de succès complets ou partiels et 13 échecs complets ou partiels, couvrant les 32 opérations militaires de l’ONU déployées dans ce type d’environnement. Ils estiment que le facteur le plus important est l’absence ou la présence du consentement national à la présence de troupes onusienne et leur coopération avec elles : d’un point de vue politique, les OP militaires ne devraient pas être mises en œuvre en l’absence de consentement et de coopération (préalables) internes ou en présence d’un soutien belligérant externe à l’une ou aux deux parties du conflit interne. En dehors de ce critère, ils avancent aussi que les OP militaires dans les contextes (post-) de guerre civile ont en moyenne plus de chances de réussir, au moins partiellement, que d’échouer.

Andrea Prah, Katharine Bebington et Keenan Govender, « Leveraging Networked Multilateralism for Effective Peace Support Operations in Africa », ACCORD, septembre 2021.

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Andrea Prah, Katharine Bebington et Keenan Govender, « Leveraging Networked Multilateralism for Effective Peace Support Operations in Africa », ACCORD, septembre 2021.

  • Andrea Prah, Katharine Bebington et Keenan Govender, « Leveraging Networked Multilateralism for Effective Peace Support Operations in Africa »ACCORD, septembre 2021. Dans cette analyse pour ACCORD  (African Centre for the Constructive Resolution of Disputes) Andrea Prah, Katharine Bebington et Keenan Govender examinent les réseaux de multilatéralisme au sein du continent africain et leur potentiel pour assurer une meilleure performance des OP. Son axe principal est une réflexion sur la nécessité de travailler ensemble pour la paix et la stabilité du continent. Ils rappellent les composantes de l’architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine (APSA), mise en œuvre en 2002.  Puis, pour illustrer leurs propos, ils dressent un portrait des enseignements à tirer de l’intervention de l’Union africaine (UA) en Somalie. Le rôle positif de l’AMISOM,  première collaboration institutionnelle entre les Nations unies, l’Union européenne et l’Union africaine dans le rétablissement de la sécurité en Somalie, marque une initiative majeure pour l’APSA par et pour le continent africain. Les auteurs insistent sur la nécessité d’établir un multilatéralisme en réseau avec l’exemple de la MONUSCO, établie en 2010 et mandatée par l’ONU. En 2013, le Conseil de Sécurité met en place la Brigade d’intervention rapide (FIB) pour combattre les groupes armés en RDC. L’objectif est de permettre aux troupes onusiennes d’améliorer la capacité de réponse et d’instaurer une force de présence et de dissuasion grâce à des unités mobiles. Cependant, bien qu’il s’agisse d’une brigade de l’ONU, la FIB constitue une force régionale apparentée et contrôlée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et dotée de troupes et de commandants originaires du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie. La FIB a permis de créer un esprit de partenariat, présentant les efforts régionaux et internationaux ainsi qu’un modèle de multilatéralisme et de coopération en réseau dans le secteur de la paix et de la sécurité. Pour renforcer davantage la coopération multilatérale en Afrique, l’accent doit être mis sur une représentation plus inclusive au sein des institutions mondiales, notamment des États historiquement marginalisés. La capacité de l’Afrique à mener des OP devrait être complétée par des programmes tels que la formation pour la paix, qui montre comment les institutions de recherche et les organisations non gouvernementales africaines, avec le soutien international, peuvent renforcer ce type de réseaux.

Cedric de Coning et Jenny Nortvedt, « Performance of Peace Operations », Norwegian Institute of International Affairs (NUPI), décembre 2020.

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Cedric de Coning et Jenny Nortvedt, « Performance of Peace Operations », Norwegian Institute of International Affairs (NUPI), décembre 2020.

Cedric de Coning et Jenny Nortvedt, « Performance of Peace Operations »Norwegian Institute of International Affairs (NUPI), décembre 2020. Comment évaluer et améliorer les performances des opérations de maintien de la paix ? C’est la question que se sont posés Cedric de Coning et Jenny Nortvedt du Norwegian Institute of International Affairs (NUPI) dans ce document de synthèse publié en amont de la conférence en ligne des troisièmes dialogues VCAF20 (Virtual Challenges Annual Forum 2020), organisés du 7 au 11 décembre 2020. Les auteurs proposent un récapitulatif des récentes publications et nouveaux débats portant sur l’évaluation et l’amélioration des performances des OP dans un contexte de contrôle accru sur leur impact. Ils saluent l’intérêt croissant de l’ONU mais aussi de la communauté des chercheurs dans l’évaluation des OP, quoique l’enjeu reste relativement récent. Ils pointent du doigt le manque de soutien politique, de ressources et de capacités adéquates pour mettre en place des évaluations régulières et systématiques des performances des OP. Ils appellent l’ONU à améliorer les systèmes de suivi et d’évaluation internes et les systèmes de gestion des données connexes afin de garantir une évaluation continue de ces performances

Charles T. Hunt, « Measuring UN peacekeeping: time to replace auditing with proper evaluation », The conversation, avril 2020.

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Charles T. Hunt, « Measuring UN peacekeeping: time to replace auditing with proper evaluation », The conversation, avril 2020.

  • Charles T. Hunt, « Measuring UN peacekeeping: time to replace auditing with proper evaluation »The conversation, avril 2020. L’amélioration de la performance des missions fait partie des priorités de l’initiative Action pour le maintien de la paix (A4P) du Secrétaire général. Selon Charles T. Hunt, cette amélioration passe par une évaluation efficace. Pour rappel, nombre d’académiques ont montré que la présence des Casques bleus est corrélée à la diminution de la violence contre les civils. Cependant, sous ces grandes tendances, les missions peinent à déterminer l’impact réel de leurs activités. En conséquence, et selon l’article, elles ne peuvent pas déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Il leur est donc difficile d’adapter les réponses. De plus, l’amélioration des méthodes d’évaluation s’inscrit dans un contexte marqué par des divergences sur la pertinence du maintien de la paix au sein du Conseil de sécurité et par l’urgence de démontrer la rentabilité (« value for money ») des missions.

Cedric de Coning, « Are peace operations effective? Emerging trends and observations from the studies of the Effectiveness of Peace Operations Network », EPON, novembre 2019.

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Cedric de Coning, « Are peace operations effective? Emerging trends and observations from the studies of the Effectiveness of Peace Operations Network », EPON, novembre 2019.

  • Cedric de Coning, « Are peace operations effective? Emerging trends and observations from the studies of the Effectiveness of Peace Operations Network », EPON, novembre 2019. EPON a relevé les tendances et observations tirées des études portant sur l’efficacité de la MINUSMA, MONUSCO, MINUSS (Soudan du Sud) et AMISOM (Somalie). Le rapport révèle notamment que trois des quatre Missions étudiées ont contribué de manière significative à la prévention de guerres civiles et de conflits à grande échelle, avec exception faite pour le cas de la Somalie. Il suggère également que les Casques bleus ne peuvent pas, à eux seuls, mettre fin à un conflit violent. Les OMP internationales et les forces de sécurité locales peuvent contribuer à créer les conditions propices à des solutions politiques et à une meilleure gouvernance, mais les OMP ne peuvent mettre fin aux guerres par elles-mêmes. Aussi, concernant la protection des civils (POC), les conclusions font état de l’incapacité des OMP à s’acquitter pleinement de leur mandat, compte tenu de leurs capacités et ressources limitées. En conclusion de l’article, bien que les OMP soient efficaces concernant la prévention des conflits, « elles n’ont tout simplement pas l’influence et l’appui politiques, les mandats requis, les ressources et donc la capacité de mettre fin à un conflit violent à l’échelle requise. Mettre fin durablement aux conflits violents ne peut se faire que sur le plan politique ». D’autres études sont en cours sur l’Opération hybride ONU-UA au Darfour (MINUAD), la MINUSCA, la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie et les missions UE et OSCE en Ukraine.

EPON, Assessing the « Effectiveness of the United Nations Mission in the DRC / MONUC – MONUSCO », avril 2019.

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EPON, Assessing the « Effectiveness of the United Nations Mission in the DRC / MONUC – MONUSCO », avril 2019.

  • EPON, Assessing the « Effectiveness of the United Nations Mission in the DRC / MONUC – MONUSCO », avril 2019. Ce rapport évalue l’adéquation entre les ressources et le mandat et la manière dont la mission, la plus coûteuse de toutes les OMP, a adapté ses approches pour être efficace en ces temps de réductions budgétaires des OMP. Pour ce faire, huit critères ont été retenus : la situation politique et l’organisation des élections ; la protection et la stabilité ; l’accès à la propriété par les nationaux et locaux ; le soutien régional et international ; la cohérence et les partenariats ; la légitimité, l’impartialité et la crédibilité de la mission ; les femmes, la paix et la sécurité, une approche axée sur l’individu. Le rapport fournit une étude de l’impact de la MONUSCO sur la situation politique et la sécurité en République démocratique du Congo, surtout dans l’est du pays où elle est principalement déployée. Les auteurs analysent aussi les principales contraintes et défis de la mission. Ils rappellent que deux des principales contraintes stratégiques de la mission a toujours sont : le degré de coopération avec l’État congolais, ils réaffirment la pertinence et l’importance pour la mission de soutenir le nouveau gouvernemen et le rôle des États voisins qui alimentent ou ont un intérêt à l’instabilité du pays. Résumé disponible en français

EPON, Assessing the « Effectiveness of the United Nations Mission in Mali / MINUSMA », avril 2019.

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EPON, Assessing the « Effectiveness of the United Nations Mission in Mali / MINUSMA », avril 2019.

  • EPON, Assessing the « Effectiveness of the United Nations Mission in Mali / MINUSMA », avril 2019. Dans cette quatrième édition, le rapport sur l’efficacité de la MINUSMA évalue dans quelle mesure la mission réalise ses objectifs stratégiques et quel est son impact sur la situation politique et sécuritaire au Mali. À l’aune du renouvellement du mandat de la MINUSMA, prévu pour le 30 juin 2019, ce rapport revient sur les options qui permettraient à la mission d’accroitre son efficacité. Le recentrage stratégique de la MINUSMA afin de protéger les civils dans la région du centre, le déploiement d’un contingent au centre-Mali avec la possibilité de fonctionner en tant que force d’interposition dans les conflits communautaires y sont notamment abordés. Résumé disponible en français

Nina Wilén, « Peacekeeping: improving performance – Dilemmas and goal », Institut Egmont, octobre 2018.

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Nina Wilén, « Peacekeeping: improving performance – Dilemmas and goal », Institut Egmont, octobre 2018.

  • Nina Wilén, « Peacekeeping: improving performance – Dilemmas and goal »Institut Egmont, octobre 2018. Nina Wilen examine deux possibilités pour améliorer les performances des OMP : une plus grande contribution de troupes des puissances occidentales, ou un meilleur entraînement des forces déployées par les pays contributeurs actuels, donc 90 % sont des pays d’Afrique ou d’Asie. Malgré une légère hausse de la contribution des pays occidentaux ces dernières années, Nina Wilén constate que l’élection de Donald Trump d’une part, et le Brexit d’autre part, semblent inciter l’Union européenne à se concentrer sur ses propres missions de maintien de la paix, faisant ainsi obstacle à une plus grande contribution de troupes aux OMP onusiennes de la part des puissances occidentales. L’auteure souligne par ailleurs les risques que peuvent impliquer l’entraînement de troupes issues de pays sortant de situation de conflits ou connaissant des régimes autoritaires. En effet, l’armée constitue le principal outil d’oppression de tels régimes. Elle dégage plusieurs recommandations pour atténuer ces risques, comme une sélection rigoureuse des pays partenaires, une collaboration plus étroite dans les processus de sélection, ainsi que la promotion d’objectifs politiques avant les objectifs militaires dans les processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR).

Paul D. Williams, « UN Support to Regional Peace Operations: Lessons from UNSOA », International Peace Institute, février 2017, New York.

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Paul D. Williams, « UN Support to Regional Peace Operations: Lessons from UNSOA », International Peace Institute, février 2017, New York.

  • Paul D. Williams, « UN Support to Regional Peace Operations: Lessons from UNSOA »International Peace Institute, février 2017, New York. Le rapport de l’International Peace Institute dresse le bilan de sept ans d’activités du Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie. Autorisé en 2009, l’UNSOA représente une nouvelle modalité d’action dans le domaine du maintien de la paix, étant la première mission chargée d’épauler une opération de paix menée par une organisation régionale – l’Union africaine. À l’heure du renforcement de la coopération entre l’UA et l’ONU, et de la multiplication des opérations de paix mixtes, le rapport de l’IPI souligne les forces et les faiblesses des partenariats opérationnels entres les deux organisations.
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